1916 | Des écolières de Genval rendent un hommage de reconnaissance aux Etats-Unis
En effet, dans les premières semaines du conflit de la Première Guerre mondiale, un certain nombre d’exactions ont été commises en Belgique par les troupes allemandes, traités de barbares par les journaux de l’Entente. La guerre secrétait violence et peur. Aux Etats-Unis, le sort de la Belgique apitoie. Comment ne pas plaindre ce petit pays envahi par son puissant voisin au mépris des traités internationaux ? Dans un grand élan de solidarité, la nation américaine se mobilisa pour venir en aide aux populations civiles.
vers 1930 | Panorama pris du Coin Perdu vers Genval (coll. Jean-Louis Lebrun)
Très belle vue sur la vallée de la Lasne, la ferme Stouffs, le Mahiermont et à droite la chapelle Sainte-Thérèse (actuel rond-point Milo). Sur la crête, on distingue l’ancien château d’eau de Genval.
Le bus de la ligne reliant Genval à la Place Flagey à Ixelles vient de passer le lieu dit ‘Le Poteau’, où se situe le château d’eau de Genval. A droite, le fleuriste Leloup. Selon l’actuelle fleuriste (propos recueillis par Francis Broche), c’est sa grand-mère Marie Noël, chapelière et modiste à Maubroux, qui a commencé à vendre des fleurs à cet endroit. Son mari, Robert Leloup, les cultivait probablement dans la serre.
Au cœur d’un parc bien arboré, cette imposante villa à multiples ressauts dans le plan fut construite probablement au début du XXe siècle dans un style éclectique d’influence traditionnelle. Sur un soubassement en pierre calcaire, l’élévation des deux niveaux d’habitation est en brique, rythmée de bandeaux de pierre, sous d’amples croupes d’ardoise. Une tourelle de trois niveaux marque l’entrée de la maison. Les fenêtres, dont certaines arborent une belle ampleur, se terminent en anse de panier, arcade soulignée d’harpes en pierre de France, décrit Bénédicte de Ghellinck en 2009 (1).
RUE DE LA BRUYÈRE 118
vers 1930 et 1960 | coll. Cercle d’Histoire de Rixensart
Rue de la Bruyère à Genval, à la hauteur de l’actuel n° 118. Sur le petit parking de l’épicerie Vivo, un range vélos (publicité de Coca-Cola).
CHAPELLE NOTRE-DAME DE LOURDES
après 1921 | Chapelle Notre-Dame de Lourdes (coll. Francis Broche)
Située rue de la Bruyère 130 à Genval, cette chapelle à chambre, du type parfois appelé ‘oratoire’, fut construite par Georges Vanhamme en 1921, en reconnaissance d’une guérison miraculeuse. En effet, Célina Vanhamme, née en 1884, sœur du constructeur, revint guérie d’un pèlerinage à Lourdes en 1920. Une inscription rappelle l’origine de la fondation : En / mémoire de / Célina Van Hamme / guérie à Lourdes / 1921 / A.M.
début XXe | Bruyère-à-la-Croix ↔ 2011 | rue de la Bruyère, n° 207 et 209
CHEZ CLÉMENT
Aujourd’hui ‘rue de la Bruyère, à hauteur de Chez Clément’, selon le Cercle d’Histoire de Rixensart. Dans les années 1900 à 1920, âge d’or de la carte postale, des hôtels, restaurants, brasseries vont utiliser ce support comme moyen publicitaire. Souvent le propriétaire posera avec sa famille ou ses employés.
Un siècle après, la même photographie connaît une seconde vie pour un message publicitaire similaire, ici en l’occurrence au profit d’un restaurant genvalois portant le nom Chez Clément, rue de la Bruyère 230.
ROUTE DE LA HULPE
1903 | La Route (coll. Philippe Godin)
Rue de la Bruyère à hauteur de l’actuel Brico à la Mazerine. La fermette à gauche est devenue le restaurant ‘Chez Clément’.
(1) de GHELLINCK Bénédicte (WALLONIE DGO Aménagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie), Liste des biens repris dans l’Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel de la commune de Rixensart, 2009
1999 | Drève des Hêtres au Beau Site à Rixensart (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
Cet ensemble d’Hêtres remarquables se trouve dans un écrin de verdure dans le quartier du Beau Site à Rixensart.
Les hivers étant de moins en moins rigoureux, – trop pluvieux, trop doux, les Hêtres sont attaqués par un coléoptère, le scolyte, qui creuse des galeries dans le bois. « Ce qu’il faudrait c’est du gel pendant deux bons mois pour tuer les parasites », explique Jacques Poncin, garde forestier à Bertrix (1).
1914-1916 | Annonce pour une messe anniversaire célébrée en l’église de Rixensart le lundi 12 juin 1916, à la mémoire d’Emile Detienne, soldat au 9e Régiment de Ligne, fils des époux J.-B. Detienne-Nicaise, né à Rixensart, le 28 mai 1887,
tombé au Champ d’Honneur à l’Yser en novembre 1914
coll. Cercle d’Histoire de Rixensart
Au cours de la Grande Guerre, nombre de nos concitoyens choisirent de tout quitter pour aller se battre contre un ennemi surpuissant en hommes et matériel. Quelques-uns étaient sous les drapeaux, la grande majorité répondit à l’ordre de mobilisation qui prenait effet le 31 juillet 1914 à minuit, d’autres rejoignirent l’armée durant les années qui suivirent et ce malgré les risques présentés par le passage de la frontière hollandaise. Parmi ces soldats, près de trente moururent au combat, dix peut-être survécurent pour peu de temps au conflit, d’autres restèrent à tout jamais meurtris dans leur chair ou leur esprit. Dès 2008, le Cercle d’Histoire de Rixensart a tenté, non sans quelques difficultés, d’identifier ces Combattants pour leur rendre hommage et rappeler à tous leur mémoire. Ce travail concerne uniquement les soldats de nos trois communes mais il importe de ne pas oublier les victimes civiles du conflit. Parmi nos concitoyens, de nombreux déportés y laissèrent la vie. Certains moururent dans les camps, d’autres au pays, parfois peu de temps après leur retour. Leur mémoire également mérite d’être sauvegardée (1).
Dans cette notice, Rétro Rixensart rend hommage à ceux qui ont fait plus que leur devoir et qui sont décédés pendant la Première Guerre mondiale. Les nom et prénom de nos soldats sont édités, tels que repris dans cet important ouvrage (1) du Cercle d’Histoire de Rixensart.
1914
6 août | Le soldat du 9e de Ligne Jean-Baptiste (Adelin) Hautfenne (originaire de Rixensart) décède suite à ses blessures (la commune de Rixensart lui a dédié une rue) ⊥
19 août | Le soldat Herman Ferdinand Thomas(Genval) est tué durant les combats à Aarschot ⊥⊥
24 août | Le soldat du 8e de Ligne MarcelHasaerts (Genval) est tué au cours des combats de Warnant ⊥⊥
25 août | Le soldat Gustave Florentin Faltin (Genval) est fait prisonnier à Namur et décède à Westerholz (All.) le 24 juin 1917 d’une maladie de coeur suite aux faits de guerre ⊥⊥; le soldat du 12e de Ligne Ferdinand Pierre Joseph De Becker (Rixensart) est tué au combat à Boortmeerbeek ⊥
26 août | Le soldat du 2e Chasseurs à pied Jean-Baptiste Polydor Debroux (Genval) est tué au combat à Grimbergen ⊥⊥
12 septembre | Le soldat du 9e de Ligne René Prosper Ernest Van Hacter (Rixensart-Bourgeois) est tué au combat à Wespelaar ⊥
29 septembre | Le soldat VictorienStormacq (né à Genval, domicilié à Ixelles) est tué à St-Katelijne-Waver à l’âge de 25 ans
4 octobre | Le sous-lieutenant Robert Georges Emile Marie Terlinden (Rixensart) est tué à 26 ans d’une balle dans la tête à Kessegnies (frontière Congo/Est-africain-allemand), au cours de l’attaque générale qui décida de la retraite allemande ⊥
15 octobre | Le soldat du 5e de Ligne René Joseph Bernard, blessé à Houtem, déposé à l’hôpital d’Ostende où il est fait prisonnier, le 16 octobre, et interné au camp de Wessel (All.) où il décède le 12 décembre 1914 par suite de pleurésie ⊥
16 octobre |Le soldat du 13e de Ligne JulesSpreutels (Rosières-Saint-André) meurt au combat à 21 ans. Il est inhumé dans le cimetière de Keiem, tombe n° 103 ⊥⊥⊥
22 octobre | Le soldat du 2e Carabiniers Georges Gustave Rapsaet (Genval) est tué à Stuyvekenskerke ⊥⊥
23 octobre | Le capitaine en second du 2e Carabiniers, Fernand Henri Hector Lucien Mayat (Genval) est tué à Stuyvekenskerke ⊥
30 octobre | Le sergent du 2e Carabiniers Donat Ghislain Adolphe HermanHulet (Rixensart-Bourgeois) est porté disparu. Le tribunal de Nivelles rend un jugement déclaratif de décès, le 8 avril 1924. Il acte : Mort pour la Belgique à Stuivenkenskerke le 30.10.1914 ⊥
novembre | Le soldat Emile Jean-Baptiste N. Detienne (Rixensart) meurt au Champ d’Honneur à l’Yser, en novembre 1914 ⊥
1917
17 septembre | Le soldat du 9e de Ligne Louis Arthur Ghislain Van Hamme (Rixensart) est mortellement blessé par une bombe d’avion, à Adinkerke. Il décède à 20 ans durant son évacuation vers l’hôpital de l’Océan ⊥
26 septembre | Le soldat du 2e Régiment de Génie LéonStenuit (Genval) est tué à 23 ans par un éclat d’obus devant Dixmude ⊥⊥
28 novembre | Le soldat du 19e de Ligne Léon Justin Folie (Genval) est tombé au secteur de Merkem ⊥⊥
1918
21 janvier | Le soldat du 13e de Ligne Auguste Nestor Ghislain Devesse (Genval) est blessé par éclats de grenade, décède au poste de secours d’Hoogstade ⊥⊥
19 avril | Le soldat du 9e de Ligne Jean-Baptiste Michel Meyer (Rixensart) est tué au combat ⊥
18 mai | L’adjudant de carrière du 13e de Ligne Ghislain Octave AndréWiame (Genval) est tué dans le secteur de Boesinge ⊥⊥
28 septembre | Le soldat du 13e de Ligne Antoine Guillaume Ghislain Lambert (Genval) est tué d’une balle dans la poitrine à Kaaskerke ⊥⊥
29 septembre | Le soldat du 23e de Ligne Fernand Joseph François Henrion (Genval) est tué à 23 ans d’une balle de mitrailleuse ⊥⊥
30 septembre | Le soldat du Bataillon du Génie de la 5e D.A. Henri Charles Fernand Herman (Genval) est tué à 25 ans à Moorslede en service commandé ⊥⊥
13 octobre | Le soldat du 2e Chasseurs à pied Edouard Elie Joseph Ghislain Lelievre (Genval) est hospitalisé à Calais et y décède le 17 décembre 1918 des suites d’une maladie à caractère épidémique contractée au front ⊥⊥
14 octobre | Le soldat Gustave Désiré Debroux (Genval) est tombé à 26 ans en service commandé à Oostvleteren ⊥⊥
15 octobre | Le soldat AntoineVandercam (Rosières) est blessé au combat par un éclat d’obus à la tête à Izeghem et décède à 28 ans à Brielen le 19 octobre 1918 ⊥⊥⊥; le sous-lieutenant du 1er Carabiniers Adrien Marie Valentin Louis Xavier Van Steenberghe (Genval) est blessé grièvement devant Roulers, décède à 21 ans à La Panne ⊥⊥; le sergent du 12e de Ligne Henri Joseph Loriaux (Genval) est atteint mortellement à Stadenberg ⊥⊥
16 octobre | Le soldat du 6e Chasseurs à pied MarcellinPinson (né à Rosières-Saint-André) meurt au combat. Il est inhumé au cimetière de Bruges, tombe n° 128. Son nom ne figure pas sur le monument de Rosières, il est supposé qu’il n’y était plus domicilié.
Les combattants rixensartois, genvalois et rosiérois décédés après le conflit seront honorés dans une deuxième notice, à paraître ultérieurement.
1920/1923 | La Villa Berthe, rue de La Hulpe à Rosières (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)Rue de La Hulpe vue des bords de la Lasne (coll. Michel Delabye)Vue sur la rue de La Hulpe à Rosières et la Laiterie Les Herbages (coll. Michel Delabye)
(1) Gery Bouckey fonde en 1889 la Fabrique nationale de cirage, à Dixmude. « Au début, seuls les cirages portent ce nom. Les produits d’entretien des poêles et des cuivres qui sortent de l’usine de Bouckey s’appellent Briol, Cito, Gloria. En 1918, vu le succès de l’appellation, tous les produits sont baptisés ‘Ça-va-seul' » (cfr Isabelle Dresse, Histoire de marques, Le Soir du 10 janvier 2004)
Photo prise au niveau du carrefour où convergent les rues de La Hulpe (sur Rosières), de Genval (sur Rosières) et la Parklaan (sur Overijse). Sur le terrain à droite se trouve l’actuel Café du Lac.
1905 | Ecole et Maison communale de Genval (coll. Imelda De Thaey)
Dès le début de 1826, il fut question d’établir une école primaire au centre de la commune de Genval. En effet, J.J. Pigeolet proposa de vendre la moitié de sa maison « couverte en tuiles de Hollande, pour 814 florins ». Et, il exista également un compte au Mont de Piété à Nivelles où s’accumulèrent des économies en prévision de la construction d’une école, mais sur lequel on puisa aussi lorsqu’il s’agit de dépenses « imprévues » : les châssis du presbytère, une nouvelle cloche, …. (1).
En décembre 1830, Auguste Joseph Jeanson (2), maïeur de Genval informa les autorités supérieures qu’à Genval, il n’existait « aucune école primaire, sinon une particulière ». Bien que dirigeant, paraissait-il, une école particulière, l’instituteur en fonction Michel Joseph Dufey fut nommé par une commission d’instruction avec un brevet du 7 mai 1829. Il disposa d’une indemnité de logement de 15 florins et bénéficia sans doute de rétributions d’élèves dépendant du bureau de bienfaisance (…). Dans un rapport de novembre 1830, il était précisé qu’il enseigna à 15 garçons et 16 filles (3).
avant 1913 | Maison communale et école de Genval (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
Le procès-verbal de la séance du 22 septembre 1838 mentionna l’achat de la première maison communale à usage conjoint d’école, les enfants au rez, les mandataires à l’étage. La description qui en fut faite lui donne un furieux air de famille avec celle que Pigeolet proposa douze ans plus tôt. Toujours est-il que, selon la matrice cadastrale de 1850, cette bâtisse se trouva au sommet de la Place communale, presque à l’angle de la rue J.B. Stouffs actuelle, qu’elle ne fut pas bien grande et que la totalité du site, terrain et maison commune, fit à peine 2,2 ares (4).
Elle accueillit les enfants de Genval pendant 30 ans jusqu’au jour où le nombre d’élèves (113 garçons – 80 filles en août 1867) ainsi que les besoins du Conseil communal, rendirent indispensables de nouveaux locaux (5).
En fait, les discussions commencèrent dès le début des années soixante et, en janvier 1867, la commune se dit bien décidée à commencer en cours d’année. Logique avec lui-même, le Conseil communal refusa une augmentation d’indemnité de logement pour l’instituteur M. Barbiaux, puisque des logements étaient prévus dans la nouvelle école pour lui, d’une part, et l’institutrice d’autre part, une Demoiselle Cornet (6).
En juillet 1868, le Bourgmestre insista auprès du Gouverneur de la Province pour obtenir la garantie de subsides couvrant les 2/3 des frais, sinon « le conseil n’ose se hasarder de la moindre entreprise » … Ce qui n’empêcha pas par ailleurs d’assurer « qu’on est en train de faire les briques ». En avril 1869, il fut question de PV d’adjudication, et en juin, de vente de l’ancienne école sur base d’une estimation de l’architecte Emile Coulon (1825-1891) (7) qui fut par ailleurs auteur des plans de la nouvelle … « en voie d’exécution ». En août 1869, l’école fut à hauteur d’étage, en septembre, sous toit.
1905 | A gauche, la Maison et l’école communale (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
Inauguré en 1869, ce bâtiment servit comme maison communale jusqu’à la veille de la guerre de 14-18. A l’avant, au rez-de-chaussée, se trouvaient les logements des instituteurs et au premier la salle du conseil communal. A l’arrière, se trouvaient les classes.
Après la guerre de 14-18, il continua son rôle d’école jusqu’à la fin des années 1990.
Le bâtiment à front de rue abrita une crèche dans un des deux logements des instituteurs. L’autre, vide, servit de bureau de Poste. A l’arrière et dans l’autre bâtiment, l’association ‘L’enfant des Etoiles’ y occupa un atelier (8).
Bénédicte de Ghellinck (WALLONIE DGO Aménagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie) fit une description détaillée de cette bâtisse jumelée de type néo-classique tardif : « Le bâtiment principal s’organise en quatre travées sur deux niveaux, sous une bâtière de zinc. Des annexes basses l’encadrent. La partie centrale, en léger ressaut, abrite les deux portes d’entrée sous un cordon de pierre ourlé et deux fenêtres jumelées à l’étage, encadrées de pilastres portant une arcade en plein cintre. Cette partie de la façade se termine par un petit fronton, ouvert d’un oculus surmontant le cartouche millésimé. A l’arrière, des bâtiments accolés dédoublent la superficie » (9).
En 2008, la commune de Rixensart envisagea la destruction de l’ancienne maison communale et école de Genval.
Lorsque le bâtiment principal fut désaffecté, la Commune fut partagée entre deux options. La première était de mettre en vente le bien, la seconde de construire des logements sur ce site. Des habitants, des commerçants et des associations se mobilisèrent pour empêcher la démolition de ce bâtiment emblématique de la Place communale de Genval … et obtinrent gain de cause.
« Tous les matériaux en pierre bleue de l’ancienne façade doivent encore être démontés, stockés, protégés et replacés dans la nouvelle façade », souligna l’asbl Hommes et Patrimoine en juin 2011.
Inaugurés le 22 septembre 2017, une crèche et un bâtiment de logements érigés par ‘Notre Maison’ ont remplacé l’ancienne école et maison communale de Genval.
(1) GHYSSENS Roger, L’actualité d’aujourd’hui copie celle d’hier, in Rixensart Info 173 de septembre 1998, p. 32 et 33 (2) Augustin Joseph Jeanson fut nommé maire (ce terme était toujours d’application) le 6 septembre 1815 et le resta jusqu’à son décès le 24 juin 1857. (3) GHYSSENS Roger, L’actualité d’aujourd’hui copie celle d’hier, in Rixensart Info 173 de septembre 1998, p. 32 et 33 (4) Ibid. (5) Ibid. (6) Ibid. (7) BERTRAND Mathieu, Les églises paroissiales de l’architecte provincial Emile Coulon (1825-1891) (8) AVENUE DES COMBATTANTS À GENVAL (Comité de quartier), Non à la destruction de l’ancienne école communale, 21 novembre 2008 (9) de GHELLINCK Bénédicte (WALLONIE DGO Aménagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie), Liste des biens repris dans l’Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel de la commune de Rixensart, 2009
Une épidémie de fièvre typhoïde, qui entraîna environ 200 cas et 9 décès, amène les Genvalois à envisager l’établissement d’une distribution d’eau potable. En juillet 1895, il apparaît que c’est ‘la Compagnie générale des Conduites d’eau à Liège’ qui est adjudicataire de la distribution d’eau sur le territoire de la commune de Genval. En septembre 1895, l’Administration communale demande au Conducteur principal des Ponts et chaussées l’autorisation de construire un réservoir (1) sur la parcelle B433f, le long de la route menant de Genappe à La Hulpe (2).
Quant au premier château d’eau, sa construction fut décidée en 1919 pour remplacer le réservoir sis au même endroit. Ce château d’eau sera opérationnel en 1924 (3).
1956 | Vue sur l’ancien château d’eau de Genval – photo prise par Louis Melebeck depuis l’arrière du garage Melebeck (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
A l’été 1960, la Commune de Genval lance le recrutement d’un fontainier. Le Moniteur Belge du 14 juillet 1960 (p. 5406) publie les conditions d’admissibilité : il faut être âgé de 21 ans minimum, être en possession du diplôme des études primaires, avoir des connaissances assez approfondies pour la surveillance et l’entretien du château d’eau, la surveillance et l’entretien des pompes élévatoires et du tableau de commande électrique, l’entretien des conduites mères, l’établissement de raccordements particuliers, la réalisation de certaines extensions, la réparation et le remplacement des compteurs d’eau, … être à même d’effectuer le relevé périodique des compteurs d’eau, habiter la commune dans le délai d’un an à dater de la nomination définitive.
1969 | Ancien château d’eau de Genval, photographié depuis le nouveau château d’eau (coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)1965/1969 | Construction du nouveau château d’eau de Genval (photo de Roger Javaux-Dubois, coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
Selon Bénédicte de Ghellinck et Bruno Merckx (4), ce château d’eau en béton précontraint, d’aspect évasé, a été réalisé par l’architecte J. Gusto. Ils réfèrent à Wim Van Craenenbroeck, auteur de ‘La Belgique des châteaux d’eau’, édité en 1991.
1969 | Fin de la construction du nouveau château d’eau de Genval (photo de Roger Javaux-Dubois, coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
Ce château d’eau de Genval constitue une réserve d’eau de 900.000 litres située en hauteur (ici 46 mètres) pour alimenter 9.000 habitants (5). Il permet de distribuer l’eau à une pression suffisante sans recourir à des pompes (principe des vases communicants). La pression d’eau reste donc constante même en cas de panne d’électricité (6).
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1970 | Démolition de l’ancien château d’eau de Genval (abattage de la partie centrale du réservoir) (photo de Roger Javaux-Dubois, coll. Cercle d’Histoire de Rixensart)
(1) Le réservoir est généralement installé en hauteur par rapport aux habitations. Il a pour particularité d’être enterré ou semi-enterré comme celui sis rue du Réservoir à Rixensart. (2) CERCLE D’HISTOIRE DE RIXENSART, Eléments d’histoire de La Place communale de Genval du 18e au 20e siècle, in Chroniques N° 36, septembre 2008 (3) CERCLE D’HISTOIRE DE RIXENSART in Rixensart Info 168 de mai 1997, p. 19 (4) WALLONIE DGO Aménagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie, Liste des biens repris dans l’Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel de la commune de Rixensart (5) RENSON Yves (Directeur du Département eau potable, inBW), La consommation d’eau historiquement élevée en Brabant wallon, in TVCOM, 26 mai 2020 (6) inBW