19 février 1936 | Incendie aux Papeteries de Genval
coll. Luc Lannoye
Le 19 février 1936, un incendie qui fut un vrai désastre vient détruire la plus grande partie des installations de Genval (1). Les division Papier-peint et Balatum sont anéanties. Auguste Lannoy, un moment ébranlé par ce foudroyant coup du sort, se ressaisit et se met à refaire des plans, alors même que les ruines fumaient encore. Ce jour-là naissait son premier petit-fils. « La vie est toujours la plus forte », se dit-il. On appela ce petit garçon Pierre, in memoriam. « Allons ! », dit Auguste en regardant la grande usine écroulée et dévastée, « Je recommence » (2).
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(1) En 1930, les Papeteries de Genval couvraient 12.000 m3 bâtis (2)
(2) LANNOYE Luc, Regards sur le passé, 1978
19 février 1936 | Incendie aux Papeteries de Genval
coll. Cercle d’Histoire de Rixensart
Le département du balatum, la fabrique de papiers peints et les magasins sont devenus la proie des flammes. Les pompiers de Bruxelles et d’Ixelles combattent l’élément destructeur (3).
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(3) La Libre Belgique du 20 février 1936
19 février 1936 | Incendie aux Papeteries de Genval
coll. Cercle d’Histoire de Rixensart
Le feu, qu’on attribue à un court-circuit, est vaincu. 250 ouvriers devront chômer. Plusieurs millions de dégâts (4).
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(4) La Libre Belgique du 20 février 1936
19 février 1936 | Incendie aux Papeteries de Genval
coll. Cercle d’Histoire de Rixensart
Le feu trouvant des proies faciles, envahit une grande partie de l’usine malgré la lutte acharnée des pompiers. Après avoir anéanti la fabrique de balatum, les flammes gagnèrent les ateliers de papier peint et les magasins. Les dégâts sont évalués à plusieurs millions. Le sinistre, d’autre part, condamne de nombreux ouvriers au chômage (5).
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(5) Le Patriote Illustré, 1 mars 1936